Le mardi 7 février, nous recevions en salle rouge, Monsieur Raymond Barbry, formateur et coach personnel, sur le thème « Comment aider mon enfant à se sentir mieux à l’école ? ».
Plusieurs points ont été abordés :
1 – Il nous a d’abord exposé le fait que le bonheur ne s’impose pas, que le bonheur absolu n’existe pas et qu’il faut donc à nouveau être capable de se réjouir de petites joies simples : réapprendre à nos enfants à s’extasier devant une pâquerette ou se rendre compte que jouer simplement dehors est aussi une joie, sans avoir besoin de la dernière console de jeux portable.
2 – Il a également mis le doigt sur le fait que d’exprimer ses émotions est une bonne chose. Cela s’adressait d’abord à nous adultes : exprimons nos émotions, heureuses comme tristes, afin que nos enfants puissent le faire à leur tour. Il a insisté sur une notion de partage et d’échanges (par exemple, prendre le réflexe chaque soir de se dire 3 choses que l’on a aimé dans la journée, enfants comme adultes).
3 – Ensuite, nous avons parlé du fait que pour qu’un enfant soit heureux à l’école, il faut d’abord qu’il soit bien « physiologiquement » : le sommeil (la fatigue) et l’alimentation (la faim et la soif) ont un rôle important dans le bien être et l’équilibre des enfants. Un enfant fatigué est en « indisponibilité mentale » de se concentrer. Pour un sommeil de qualité, les rituels du coucher sont importants : pas de télévision, ni jeux vidéos ni discussions houleuse avant d’aller se coucher.
4 – Autre point important : l’estime de soi. Elle commence dans le regard de l’autre, notamment nous, parents. Il ne faut pas pointer ce qui ne va pas mais plutôt souligner ce qui va bien ! Chacun de nous a des qualités. Et l’erreur est humaine, c’est ce qui nous fait progresser surtout si elle est expliquée et non stigmatisée. « Laissons nos enfants être maîtres de leurs apprentissages : l’aventure motrice est constructive, ne laissons pas nos peurs d’adultes freiner leur curiosité « .
5 – Relation parents/école : comment construire un dialogue constructif ?
Il faut que chacun trouve sa place en respectant l’autre. En cas de litige, ne pas exposer l’enfant directement aux avis divergents et on peut ne pas être d’accord mais soyons intelligents dans notre communication.
7 – Essayons d’accompagner nos enfants plutôt que de tout vouloir décider pour eux : ne projetons pas nos propres frustrations sur eux et laissons les choisir leur avenir, respectons leurs choix.
8 – Pression à l’école : comment vivre avec ? Nous n’avons pas prise sur tout alors dépensons notre énergie là où nous pouvons agir plutôt que de nous épuiser à tout vouloir mieux faire. La France a une tendance élitiste, alors attention à la pression de l’excellence qui peut parfois aboutir à une phobie scolaire. L’enfant se retrouve en situation de surstress et ne peut plus tout affronter. Faisons confiance à nos enfants. Ce n’est pas parce qu’un jeune fait un CAP plomberie qu’il ne finira pas en brillant chef d’entreprise ! Essayons d’entendre la souffrance de nos enfants quand c’est le cas, sans l’ignorer ou la rejeter. L’encouragement et les félicitations sont un bien meilleur moteur que la cravache et les menaces.
Les enfants ont besoin de savoir que l’on s’intéresse à eux, ce qui n’est pas toujours évident et pourtant essentiel.
Les « supers parents » n’existent pas, déculpabilisez vous et profitez du moment présent.:) Soyez disponible pour vous pour être pleinement disponible pour eux
Et pour finir, attention aux conditionnements, NOUS SOMMES TOUS PLEIN DE CAPACITES !!